Le mot du Maire

1 décembre 1980
Par

Le Vieux–Mans : Cours Urbain

Voilà bien une mesure que notre « Commune Libre » souhaitait voir se réaliser, notre vieux quartier si riche par son patrimoine, avait bien droit à cet égard. Comment visiter, comme il se doit, nos vieilles rues, si cette promenade est fréquemment interrompue par un va et vient de voitures, alors que les visiteurs, comme dans tous les vieux quartiers, ne peuvent trouver un trottoir pour se réfugier. Notre satisfaction a donc été grande en voyant tomber le décret municipal décidant — Le Vieux Mans — Cours Urbain.

Cette importante décision a été prise après des études sérieuses d’une commission municipale, où nous étions présents et où il a été tenu compte de nos points de vue.

Tout était donc bien et nous étions satisfaits, mais cela était sans compter sur l’indiscipline des automobilistes; dans notre naïveté nous pensions que cela se passerait au Mans, comme dans d’autres villes où il existe un vieux quartier et que les conducteurs seraient heureux de participer au mieux–être de nos visiteurs, en appliquant les mesures décidées, mesures qui en plus, assurent une sécurité en permettant un accès facile aux pompiers, ambulances, etc…

Il me faut constater que l’amélioration souhaitée ne s’est pas faite, les voitures continuent à circuler à vive allure, les emplacements réservés ne sont pas respectés et s’il y avait lieu, une intervention rapide ne pourrait se faire et ce, à cause d’une indiscipline que je serais tenté d’appeler « mauvaise volonté ». Faudra–t–il que la police intervienne pour sanctionner les contrevenants. Cela serait dommage et contraire à ce que nous souhaitons; ce serait tellement mieux de voir chacun faire un effort pour le bien de tous.

Faut–il rappeler qu’au pied des remparts, autour de la cathédrale, aux Jacobins, le stationnement est très possible: il suffit de faire quelques centaines de mètres à pied.

Est–ce vraiment difficile ? Non sûrement et pourtant grâce à ce petit effort, les visiteurs pourraient s’attarder plus longtemps et admirer en toute quiétude les charmes de notre « Vieux Mans ».

G. LEGOUT.

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